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résumés TFE

15 juillet 2006

resumé au coeur de la naissance les mères racontent... ( élodie et manu)

Boyer-Gibaud Emmanuelle

Lottiaux Elodie

4ème accoucheuse

Année 2005-2006

Au Cœur de

la Naissance

:

Les mères racontent…

La naissance est une expérience propre et unique pour chaque femme. Le récit de son vécu retrace les faits, les gestes et le ressenti de la mère à ce moment là. Un tel évènement dans la vie d’une femme et de son enfant sera considérable, tant sur le plan physique que psychique. Le moment de la naissance se traduit par un choc émotionnel d’une intensité inouïe marquant le souvenir de chacune.

Au fur et à mesure de nos stages, nous avons été témoins de plusieurs accouchements et il nous a semblé que les femmes vivaient ce moment précieux de façon plus ou moins semblable.

Ils ont été, pour la plupart, un moment d’intense bonheur pour le couple. C’est ce qui a éveillé en nous l’envie de connaître leurs impressions tout au long du travail et au moment de l’accouchement. Les parturientes sont-elles toutes habitées par les mêmes sentiments ?

Nous avons donc choisi de nous intéresser à la façon dont les femmes racontent la venue au monde de leur bébé, aux mots par lesquels elles expriment leurs différentes émotions et surtout, aux moments marquants évoqués dans leur discours. C’est pour cela, que nous avons envisagé de laisser libre-parole aux femmes pour mieux comprendre leur ressenti.

  Dans la première partie de notre travail, nous avons abordé l’élaboration d’un projet de naissance, ses avantages et ses inconvénients, pouvant favoriser l’implication des parents de par leurs choix. La naissance est un moment clé dans la vie d’une femme, elle va bouleverser sa féminité avec l’installation du processus de la maternalité, développé par la suite. Puis nous nous sommes intéressées aux sentiments des femmes pendant un accouchement physiologique ainsi qu’au vécu de la douleur.

Dans notre partie pratique, nous avons voulu démontrer par notre étude, le fait que la majorité des femmes ayant accouché nous raconte la manière de mettre au monde leur enfant par des expressions et des sentiments revenant fréquemment dans leur récit.

Nous avons alors élaboré une grille utilisée comme support lors de nos entretiens auprès des mères.  Nous les avons effectués dans deux hôpitaux bruxellois, les seuls à avoir répondu favorablement à notre demande.

L’étape suivante de notre travail a consisté à recueillir les données de nos entretiens et à analyser les résultats obtenus. Suite à notre analyse, nous avons constaté que la majorité des femmes nous relatent leur travail et leur accouchement en évoquant les mêmes grandes lignes. On y retrouve des aspects différents qui partagent les femmes en deux ou trois sentiments majoritaires. Ces éléments marquants resteront gravés dans leurs souvenirs. Parmi eux, la douleur ainsi que le premier lien avec leur bébé, sont ceux qu’elles se remémorent le plus.

Il nous semble également que les femmes ont intégré un discours médical. Elles ne paraissent pas être actrices de la naissance de leur bébé et semblent ne pas prendre de recul par rapport à leur vécu dans la mesure où les gestes effectués sont devenus banals. Ceci n’altère en aucun cas le fait qu’elles soient heureuses du déroulement de leur travail et de leur accouchement. Elles en parlent avec plaisir et aiment partager cet événement qui restera un moment intense dont elles se souviendront toujours.

         En conclusion, nous remarquons que notre hypothèse de départ est confirmée. L’établissement d’un projet de naissance à chaque accouchement pourrait être bénéfique pour permettre aux parents et aux professionnels d’améliorer le moment de la naissance.

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19 juin 2006

TFE: Grossesse et Traditions en Nouvelle-Calédonie

Emilie Costes

Pour l’obtention du diplôme d’accoucheuse.

15 juin 2006.

GROSSESSE ET TRADITIONS EN NOUVELLE-CALEDONIE

La découverte d’un nouveau pays a toujours fait partie de mes envies tant au cours de mes études qu’au niveau personnel. Il me semble essentiel en tant que future sage-femme d’avoir une ouverture d’esprit aux autres cultures de manière à optimiser la prise en charge des patientes issues d’une communauté culturelle différente de

la mienne. Ayant

l’opportunité de me rendre en Nouvelle-Calédonie et d’y effectuer un stage, j’ai décidé de m’intéresser aux liens qui pourraient exister entre les sages-femmes et les guérisseuses traditionnelles, mais aussi à l’apport de la médecine traditionnelle au cours des étapes de la vie comme la grossesse et la naissance.

Afin d’établir mon cadre de référence, je me suis intéressée à la place des guérisseuses traditionnelles, ainsi qu’à l’organisation sociale kanak, à savoir la place de l’enfant, de la femme et de

la famille. J

’ai abordé également la naissance et les rites associés dans cette culture. D’autre part, je me suis intéressée à la conception de la maladie selon les kanaks, et aux moyens thérapeutiques délivrés par les guerisseuses traditionnelles.

Un stage de trois semaines au sein du Centre Hospitalier Territorial de Magenta à Nouméa m’a permit d’avoir un premier contact avec la population locale et de me familiariser à des pratiques inconnues pour moi jusque là. D’autre part, les sages-femmes rencontrées ont pu me renseigner sur les usages liés à la médecine traditionnelle, et les signes pouvant faire penser qu’une femme y a eu recours. Ensuite, je suis partie à la rencontre des sages-femmes de dispensaire à travers

la Grande Terre

, et sur les conseils avisés de certaines d’entre elles, j’ai décidé d’aller sur l’île de Lifou de manière à enrichir mes connaissances sur les pratiques culturelles et celles liées à la médecine traditionnelle.

Pour optimiser ces rencontres j’ai décidé de mener des entretiens semi directifs. N’ayant pas le temps matériel de rencontrer l’ensemble des sages-femmes, j’ai décidé de procéder à une deuxième méthode de recueil des données : le questionnaire qui reprenait la même grille de questions utilisées pour les entretiens. Au total j’ai réalisé treize entretiens et ai récupéré cinq questionnaires sur sept envoyés.

Ainsi les entretiens réalisés et les questionnaires récupérés m’ont appris que le recours à la médecine traditionnelle au moment de la grossesse avait tendance à disparaître selon les régions de

la Grande Terre

, que l’origine ethnique des sages-femmes avait une incidence sur les conseils donnés à une femme concernant le recours à cette médecine, que la composition des médicaments kanaks et le nom des plantes utilisées restait des notions non dévoilées aux non initiés comme une sorte de sorcellerie, et enfin que le respect de la culture propre à chacune des femmes est primordial lors d’un suivi de grossesse.

Au cours de cette enquête j’ai privilégié les rencontres avec les sages-femmes en espérant que celles-ci m’en apprendrait plus sur les liens qu’elles ont avec les guérisseuses traditionnelles, mais au final j’aurai peut-être du privilégier le fait de rester un peu plus longtemps sur place de manière à me faire connaître de la population locale et ainsi rencontrer une guérisseuse.

Pour finir, je me suis rendue compte des limites de la médecine traditionnelle : une sage-femme peut-elle conseiller le recours à cette pratique alors qu’elle n’en connaît pas elle-même les effets ?

Il semble donc que le rôle de la sage-femme sera de ne pas condamner les femmes qui ont recours à la médecine traditionnelle, mais plutôt de les mettre en garde sur les dangers de cette médecine.

En conclusion je peux dire que mes hypothèses de départ ne se sont pas toutes vérifiées : les sages-femmes n’ont pas de liens direct avec les guérisseuses, elles n’ont pas de notion de médecine traditionnelle ; mais par contre il paraîtrait utile de fournir un livret d’accueil aux nouvelles sages-femmes fraîchement arrivées sur le territoire qui pourrait comprendre une partie expliquant les coutumes kanaks, et la place de la médecine traditionnelle au sein de la société, et d’autres part expliquerait les spécificités du travail en dispensaire.

19 juin 2006

TFE: SF en Nouvelle-Calédonie

COSTES Cécile

LANGLOIS Delphine   

         Accoucheuse en Nouvelle-Calédonie : un défi

S’ouvrir à d’autres pays est à nos yeux d’un grand intérêt sur le plan culturel mais avant tout sur le plan professionnel.

Nous avons donc choisi de nous intéresser au travail des sages-femmes de dispensaire en Nouvelle-Calédonie. Notre métier peut prendre différentes facettes à travers le monde et il nous semblait primordial, en temps que futures sages-femmes, d’en connaître quelques unes.

Afin d’établir notre cadre de référence, nous avons comparé la formation des sages-femmes entre la Belgique et la Nouvelle-Calédonie, nous nous sommes ensuite intéressées à la situation sanitaire et sociale de ce pays, avons décrit les différentes structures de santé présentes sur le territoire et enfin nous avons comparé les compétences de l’accoucheuse en Belgique et de la sage-femme en France.

Pour que cette recherche puisse aboutir, il nous a semblé logique d’aller à la rencontre des sages-femmes de dispensaires directement sur le terrain mais avant cela, nous avons effectué un stage de trois semaines au sein du Centre Hospitalier Territorial de Magenta. Ce stage nous a permis de nous habituer à la vie Calédonienne ainsi que de prendre un premier contact avec la population.

Après ces trois semaines, nous avons établi un programme de rencontre des sages-femmes à travers la Grande Terre mais aussi à Lifou, une des îles Loyautés, pour connaître leurs opinions quant à leur statut et approfondir nos connaissances sur leurs pratiques ; pour cela, nous avons choisi de mener des entretiens. Dans un second temps, nous nous sommes rendues compte que nous n’aurions pas le temps de rencontrer la totalité des sages-femmes (car le territoire est étendu et l’accès à certaines communes déconseillé) c’est pourquoi nous leur avons envoyé un questionnaire reprenant la grille de questions utilisées lors de nos entretiens. Entre les entretiens et les questionnaires, nous avons recueilli 18 témoignages (13 entretiens et 5 questionnaires).

Ainsi les entretiens et les questionnaires nous ont appris que les sages-femmes avaient des origines diverses (elles viennent aussi bien de France que de Nouvelle-Calédonie), que la difficulté du travail en dispensaire est un point de vue très personnel à chaque sage-femme. Elles ont toutes connues à un moment donné des situations où une aide supplémentaire leur aurait été nécessaire. Pourtant la majorité de celles-ci pense que la principale arme pour ce travail n’est pas spécialement l’expérience mais le caractère et la confiance en soi.

Enfin il est ressorti de notre étude que l’isolement des dispensaires amène la totalité des sages-femmes à dépasser leurs compétences quotidiennement ; elles s’occupent en effet, dans la mesure du possible, de la femme depuis la puberté jusqu'à la ménopause mais aussi du suivi staturo-pondérale et psychomoteur de l’enfant de 0 à 2 ans.

Nos entretiens nous ont aussi appris de nombreuses informations quant à l’organisation même des soins de santé obstétricaux sur le territoire : en effet, chaque dispensaire ou hôpital est classé dans une liste comprenant 6 niveaux (5 territoriaux et un 6ème extraterritorial) ayant ainsi des compétences adaptées au personnel et au matériel. Le premier niveau reprend les petits dispensaires comme celui de Hienghène ou de Pouébo par exemple alors que le 5ème représente l’hôpital de Nouméa ; enfin le 6ème correspond à des hôpitaux en dehors de la Nouvelle-Calédonie car toutes les structures présentes ne sont pas aptes à effectuer des opérations cardiaques néonatales par exemple.

En  conclusion, nous pouvons dire que nos hypothèses de départ se sont bien vérifiées (dépassement de compétences, sentiment d’être seule…) ; concernant le dépassement des compétences, la législation a évolué protégeant mieux les sages-femmes mais n’incluant pas tous leurs actes. Enfin, pour améliorer leur adaptation, il semble que la mise en place d’une formation spécifique à leur arrivée soit le moyen le plus adapté.

19 juin 2006

femmes psychotiques et contraception: quelle prise en charge

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